Tout a commencé par le gribouillage sur les murs de sa maison avec le rouge à lèvres de sa maman. Elle fera un parcours d’ingénieur en gestion de projets pour travailler 12 ans dans le domaine de l’industrie mais sans autant laisser tomber son art favori à savoir l’art plastique. Ses collègues au travail étaient ses premiers clients pour les tableaux qu’elle produisait chaque soir une fois rentrée chez elle. L’artiste Laila BOUALLAM murit, son art pareillement, elle interagit avec son entourage, ce qui accentue son sens de l’analyse et l’aide à s’exprimer par le biais de ses œuvres pour traiter des sujets à la fois simples et complexes, tels que la liberté, l’avortement, l’amour, la mort, la vie ... La femme est son centre de gravité et son élément capital.
Mais le peu de temps consacré à l’art plastique ne lui suffisait plus pour assouvir son désir de coucher sur les toiles toutes ses émotions et ses inspirations. Après le choc émotionnel causé par la mort de son père, elle décida de se consacrer entièrement et à plein temps à la production des œuvres d’art, à la recherche, la formation, l’apprentissage et l’approfondissement de ses connaissances.
Se nourrissant de sa propre expérience dans la vie et de son entourage, elle adopte son propre style, qui inconsciemment, s’est trouvé impressionné par l’école de l’expressionnisme et celle de l’impressionnisme. Le fait d’être forgée par la grande expérience de Maître Abdelhak Salim, grand peintre, chercheur et spécialiste de la lumière, lui a permis de mieux maîtriser l’ombre et la lumière, éléments essentielles pour la beauté d’une toile.
